D'ici à 2028, les propriétaires de 5,2 millions de logements classés énergétiquement F et G, soit 17 % du parc immobilier total en France, se verront interdire la location. Plus alarmant encore, à partir de 2034, toutes les propriétés classées en catégorie D seront exclues, représentant ainsi plus de la moitié de tous les logements. À l'échelle nationale, les propriétaires font face à des restrictions imminentes sur la location de biens mal isolés, suite à de strictes nouvelles règles d'efficacité énergétique en France.
Ces mesures incitent les propriétaires à rénover environ deux tiers des 37 millions de logements français d'ici 2050. Pour encourager ces rénovations, les propriétaires doivent évaluer l'efficacité énergétique de leurs biens, les classant de A à G pour les mettre en vente ou en location.
Le gouvernement dirigé par le président Emmanuel Macron justifie ces mesures en affirmant que des rénovations à grande échelle sont nécessaires pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments représentent près de la moitié de la consommation d'énergie française et un tiers des émissions de carbone, dont les deux tiers proviennent des habitations.
Bien que cette intervention gouvernementale soit considérée comme unique en Europe, les critiques émettent des avertissements sur des conséquences inattendues. Certains experts estiment que cette politique pourrait exacerber la pénurie de logements en France, éventuellement déclencher des troubles sociaux, d'autant plus qu'une inflation élevée touche également les ménages.
Parallèlement, le gouvernement s'engage à accroître les subventions à la rénovation domiciliaire à près de 5 milliards d'euros, comparativement à 3,4 milliards l'année précédente. Néanmoins, un rapport sénatorial souligne la nécessité de financements bien plus importants, évoquant un besoin annuel de 25 milliards d'euros.
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